En 1848, la péninsule italienne est morcelée en plusieurs territoires à l’organisation politique variée. Pourtant un sentiment national italien se développe fortement depuis le début du XIXe siècle et avec lui la volonté d’une unité nationale (= tous les Italiens réunis dans un seul Etat) : c’est le Risorgimento.
Le royaume de Sardaigne est le foyer de l’espoir du Risorgimento comme l’illustre la nomination du comte de Cavour, partisan de l’unité italienne, au poste de président du Conseil.
Celui-ci cherche des soutiens diplomatiques pour mener à bien le projet d’unification italienne sous l’impulsion du royaume de Sardaigne contre les intérêts de l’Autriche (Lombardie et Vénétie). Alors que le Royaume-Uni affirme sa neutralité, la France accepte une alliance avec le royaume de Sardaigne. En effet, Napoléon III défend le principe de l’unité italienne et y voit aussi un moyen de replacer la France dans le jeu diplomatique des puissances européennes.
Le rapprochement entre la France et l’Italie se concrétise avec la rencontre secrète entre Cavour et Napoléon III dans l’Est de la France, le 21 juillet 1858. La France s’engage alors à venir en aide au royaume de Sardaigne en cas d’agression autrichienne. En contrepartie, la Sardaigne devra céder le duché de Savoie et le comté de Nice à la France et garantir le pouvoir temporel du Pape sur les Etats pontificaux.
Proposée par Saint-Leu Terre d’Empire
Entrée libre et gratuite